Au bout du champ

Au bout du champ

Sous l’Ancien Régime, avant la construction des ponts sur la Hyse et sur l’Ariège, ce chemin de Sous Roche  était vraisemblablement plus fréquenté que maintenant.

En effet, autrefois, pour se rendre à Toulouse, les Venerquois  longeaient l’Ariège jusqu’à Lacroix-Falgarde puis la Garonne jusqu’à Toulouse

Jadis appelé «Sous les Roches» ou «Sous la Roche» (sur le plan Napoléonien de1807), la dénomination de ce lieu est bien exacte.

En septembre 1993, des coulées de boue et des glissements de terres vont menacer des villas construites au pied du coteau du Pech.

De semblables catastrophes s’étaient déjà produites au cours des siècles , les falaises escarpées du coteau en plusieurs points avaient glissé vers l’Ariège.

Mais comme en ce temps-là, les habitations n’allaient pas au-delà du « Pont de la Campardoune »(situé au bas du sentier de l’Europe, proche des courts de tennis), ces glissements de terrain ou éboulements s’ils ne passaient pas inaperçus étaient considérés « sans importance » et l’on s’en accommodait.

Cependant, depuis de plus de 50 ans aucun éboulement important ne s’était produit en ces lieux , si bien que le site étant agréable , de nombreuses villas continuaient encore à venir s’ancrer au pied du Pech.

Mais en cette fin septembre 1993, d’un bout à l’autre du Pech, des glissements de terrain se reproduisent sur les anciens « à pic » que l’on croyait à jamais stabilisés et face aux dernières villas récemment construites une poche d’eau éventre soudainement le coteau et un flot de boue se déverse vers la route de Sous Roches. Deux maisons furent évacuées.

Des travaux importants eurent lieu et désormais la zone fut déclarée zone inconstructible.