Les Espeyrouses

Les Espeyrouses

Autrefois ce quartier était un hameau de Venerque, un lieu éloigné du bourg, séparé de celui-ci par des champs cultivés et des vignes.

En 1316, aurait été fondé l’hôpital des Peyrouzes.

La signification du nom et la destination de cet hôpital sont diversement interprétées : Lès lépprousés et ç’aurait été une léproserie, lés peyrousés (de pierre) ceux qui auraient été atteints de la maladie de la pierre de Peyroux (perreux) l’hôpital du coteau pierreux

En fin de compte , c’était le lieu où les religieux abritaient les malades et les pauvres.

Sur la pente qui descendait à la Hyse vers le pont se trouvait un cimetière.

La place actuelle des Espeyrouses fut aussi appelée « la patte d’oie » avec un doigt allant vers le centre du bourg, un autre doigt vers l’avenue des coteaux , un troisième vers St Léon, un quatrième l’avenue du Loupsaut et le dernier vers l’impasse des Peyrousès.

Sous le second empire (sous Napoléon III) , cette place était surtout un carrefour de deux chemins de grande communication : le chemin de grande communication N° 6 reliant Nailloux à Lisle-Jourdain (Gers) et le chemin de grande communication N° 13 reliant Auterive à Toulouse en passant par Venerque, Aureville. D’ailleurs, à ce carrefour, sur deux habitations on peut encore voir les tableaux indicateurs , d’époque,  placés à 3 m 50 de haut afin de pouvoir être lus par les cochers des diligences .

020 allée 'des espyrouzes'

Espeyrouses